Wookyz, Le mercenaire

*Assis au milieu de tous, prêt à raconter son histoire.*


La nuit est tombée, mais je n'arrive pas à dormir, une angoisse... Un mauvais pressentiment empêche le sommeil de me trouver. Je suis en sueur, je le sais, quelque chose va se passer dans mon paisible village.
J'ouvre la fenêtre pour avoir un peu d'air, et c'est la que tout commence.
*Fshhhhh*
Une flèche enflammée vient se planter dans la hutte du forgeron, Samson Caleçon, on peut le voir sortir avec son marteau énervé comme jamais. Les villageois sortent en criant pris de panique, certains prennent les armes, d'autres font sortir les enfants où essaye d'éteindre le feu et d'autres encore fuient tel des lâches. Ce n'est pas la première fois que le village est attaqué, à chaque fois il suffit de quelques baffes pour que tout se calme, mais cette fois ci, la terreur règne sur le village...
Une fois sorti, je vois les villageois se battre, mais les ennemis sont trop nombreux, ils sont plusieurs pour une seule personne, on ne pourra pas tenir bien longtemps. Mon père, un féca plutôt puissant, essaye de faire tenir ses boucliers mais ils ne servent pas à grand chose face à la puissance de l'ennemi. Plusieurs de mes amis se font tuer, mais, je suis beaucoup trop jeune pour me battre. Tout de même, quand je vis plusieurs de ces brigands prendre ma mère pour l'emmener avec eux, je pris un baton près de moi et couru l'aider. L'un d'eux me donna un grand coup sur la tête, je m'étale sur le sol les voyants emmener ma mère.
Mon père arriva en me voyant ainsi, il ne les avait pas vue prendre sa bien aimé, il me prit dans ses bras, la dernière chose que je vis avant qu'il me téléporte, c'est ce drapeau qui me hante encore aujourd'hui, ce drapeau que je n'oublierai jamais, celui qui m'a fait tout perdre, un kamas en tête de mort.
Puis, plus rien...

Spoiler:

Je me réveil, tout doucement. Un mal de crâne, la journée commence mal. J'ouvre mes yeux, ne reconnais pas ma maison. Où suis-je ? Je me suis endormis sur de la paille... Une grange peut être. Je sors et aperçois de la fumée au loin, sans doute y' a-t-il un village. Je décide d'aller voir, je n'ai rien d'autre à faire de toute façon. Après une heure de marche qui me remit en forme j'arrive enfin devant ce grand village. C'est l'aube, les habitants se lèvent tout juste, je ne sais où aller. Un vendeur de journaux se balade, je n'ai pas de quoi lui en prendre un, alors je continue tranquillement ma petite balade. Je me retrouve devant une taverne, j'entre. Quelques ivrognes y sont déjà installés. Je patiente assis à une table... le tavernier a la gentillesse de m'offrir un lailait que j'accepte avec plaisir. Pendant que je bois mon lailait, j'écoute attentivement les conversations voisines, quand justement j'entends parler d'un incendie qui avait ravagé un petit village. Je pris pour qu'ils ne parlent pas de mon village mais mais quand je les entendis parler de ce drapeau, je compris. Il paraitl qu'il n'y a eu aucun survivant... Personne n'est au courant que j'ai survécu.

Que vais-je faire maintenant ? Tout ceux que je connais sont morts, je n'ai plus rien, ni d'amis, ni un sous.
Je me mets à me parler tout seul, essayant de trouver une solution, je me remémore les derniers évènements.


- Qui a parlé ? demandai-je
- ...
- Montrez vous !

Personne n'était là, mon imagination aurai inventé cette phrase ? Il y a forcément quelqu'un qui me joue un sale tour. Je fouille, je cherche, je fais le tour, je gueule, je supplie, je marchande. Personne à l'horizon, j''abandonne ma recherche quand une ombre que je n'avais pas remarqué disparue. Tant pis, il était partit. Le soir vient, il faut que je retourne dans la grange, mais je n'ai encore rien mangé. En route je ramasse quelques noisettes, des racines mangeable et tout ce que je pouvais trouver. Mais cette phrase qu'il m'avait dite, je ne l'oublia pas. Une fois le repas pris, je me coucha dans la paille tout en repensant qu'il ne faut tout de même pas baisser les bras, je dois venger les miens.

Spoiler:

*Se repose*

Il m'faut une pause, je fatigue à trop parler !